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Patrimoine archéologique : un héritage antique

Patrimoine archéologique

Hyères, La Garde, Ollioules, Toulon

Article

Si l'on remonte à l'âge du bronze et à l'âge du fer, on peut encore découvrir les vestiges des habitats de l'oppidum de la Courtine à Ollioules, qui rappellent le mouvement d'urbanisation mis en place à cette époque. 
Les Grecs et les Romains ont laissé aussi de remarquables témoignages de leurs civilisations à Hyères, sur le site archéologique gréco-romain d'Olbia : un site unique en France et en Europe, témoin de la colonisation massaliote intégralement préservé, étudié et présenté au public.
Visiter Olbia, la "bienheureuse" en Grec, c'est remonter sur plus de 2300 ans d'histoire...

Site archéologique d'Olbia (Hyères)

Site classé au titre des Monuments Historiques
Route de l'Almanarre

Site internet

Un site unique en Europe.  Site de la fin du 4ème siècle avant notre ère, fondé par les Grecs venus de Marseille où se juxtaposent des éléments grecs, romains (thermes, commerces, habitats) et médiévaux (abbaye). Son port constituait un véritable poste de surveillance de la côte sur la route maritime vers l’Italie et offrait protection et escale aux navires de commerce. Abandonné à la fin du 14ème siècle, le site fut déserté jusqu’à l’époque moderne. Au 19ème siècle et 20ème siècle des fouilles ont fait l’objet d’une véritable approche scientifique.

Ce site permet de découvrir l’évolution urbaine d’une ville antique sur 1000 ans. On y trouve :  fortifications, rues, puits collectif, îlots d’habitations, boutiques, thermes, sanctuaires, etc.

Site archéologique d'Olbia

Olbia

Oppidum celto-ligure de la Courtine

Ollioules
Inscrit à l’Inventaire des Monuments Historiques

Site internet

Site d’habitat du 4ème au 2ème siècle avant notre ère, occupé dès l’époque du bronze et jusqu’au 1er siècle avant notre ère et présentant une succession de cases qui, révèlent des techniques de construction et des aménagements intérieurs nouveaux pour l'époque : foyer, banquette et aire de stockage, huilerie, moulins à farine, sanctuaire, ateliers de tissage ...
Cette forteresse, domine à 250 mètres à l’entrée des gorges se visite librement, et est accessibles après une marche de 20 minutes depuis le parking de Châteauvallon.

Pour en savoir plus découvrez l'exposition permanente "La collection archéologique de l'oppidum de la Courtine" au Musée archéologique Bottin-Layet (2, Traverse du Lançon), ainsi que "Les fouilles de l'oppidum" au Local du Groupe de Recherche sur le Patrimoine Ollioulais - GRPO (angle rue Curie et Baudin). On peut y découvrir des céramiques antiques au travers d’expositions didactiques et pédagogiques. 

Oppidum de Costebelle (Hyères)

Site classé au titre des Monuments Historiques

L’Oppidum de Costebelle se situe, sur la colline de Costebelle, présente des vestiges d'un habitat Ligure occupé du 6ème siècle au début du 4ème siècle avant J.C. Il s'agit de vestiges d'une fortification de pierres brutes en grès local et de fondation de cabanes.

La Grande Chaberte

Site archéologique de "La Grande Chaberte" (La Garde)

Une villa romaine, à l’est du port antique de Toulon (Telo Martius) a été mise à jour par la Métropole en 2013. Cette exploitation rurale des premiers siècles de notre ère constitue un élément fondamental des campagnes romaines, Elle a appartenu à de riches propriétaires fonciers. La vigne et l’olivier, mais aussi l’occupation fruitière (figuier, cerisier, pin pignon…)  y était importante. A proximité de la villa, forêts, prairies étaient destinées au pâturage. 
Un moulin hydraulique à farine de 20m2 a été découvert, comme des tuiles, de la vaisselle ou des amphores, quarante-deux sépultures comportant des offrandes (céramique, objets en verre, lampes à huile).
Ce site fut abandonné au cours du 6ème siècle.
Ces vestiges ont été en partie remblayés et des éléments exceptionnels ont été conservés par le Centre Archéologique du Var afin de les mettre à disposition du public.

La Lune (Toulon)

Archéologie sous-marine

Site internet

Bien des richesses dorment encore dans la rade de Toulon. En 1664, « La Lune », vaisseau amiral de Louis XIV, parti pour une expédition guerrière, sombre corps et biens avec un millier d’hommes à bord.
Cette belle au bois dormant sous-marine découverte par hasard en 1993, qui reposait par 90 m de fond est devenue l’Eldorado des archéologues. 
Vingt ans plus tard, le Nautile sous-marin de la société d’IFREMER a permis l'exploration de l'épave cachée du « Roi Soleil ».  Ce vaisseau matérialise une incroyable capsule de temps, figé par la mer.